mardi 19 août 2008

Actes 5,12 à 16

Texte biblique

Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon, et aucun des autres n’osait se joindre à eux ; mais le peuple les louait hautement. Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s’augmentait de plus en plus ; en sorte qu’on apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient guéris.

Réflexion

Réveil :

Le temps de démarrage de l’Eglise est aussi le temps pour le Seigneur de la confirmation de la réalité de Sa résurrection. Confirmation qui se manifeste, nous rapporte Luc, par de nombreux miracles et prodiges opérés par le Saint-Esprit au travers des apôtres : cf Hébr 2,3-4. Si le récit qui nous est rapporté ici est là pour attester de ce que Dieu peut faire lorsqu’Il appuie le témoignage rendu au nom de Jésus-Christ par Ses serviteurs, nous devons cependant nous garder de faire de ce qui nous est décrit ici la norme de ce qui devrait se produire chaque fois que c’est le cas. Car l’oeuvre de Dieu ne saurait être formatée à des expériences, si glorieuses, extraordinaires et fortes en impact soient-elles. C’est, par contre, une norme pour Dieu de marquer les nouvelles phases de l’accomplissement de Son plan de signes, de prodiges et de manifestations diverses de Sa puissance, afin que soit rendu évident pour tous que c’est Lui qui en est l’auteur.

C’est ce qui se produit ici. Bien qu’opposées aux disciples, les autorités religieuses ne peuvent rien contre les faits. Elles sont impuissantes pour endiguer le courant d’adhésion profond qui grossit chaque jour par la conversion de multiples hommes et femmes à Jésus-Christ. A l’écoute des récits de miracles et de guérisons, il apparaît même que la puissance du Seigneur se manifeste presque dans une mesure plus grande que du temps de Sa présence physique sur terre (au moins égale). Car, nous est-il dit, Il suffisait pour que les malades soient guéris et les démoniaques délivrés que l’ombre de Pierre passe sur eux. Avec peut-être le danger, comme il en a été pour Jésus, que beaucoup n’adhèrent à la foi nouvelle que pour le bénéfice qu’ils pouvaient en retirer.

Aujourd’hui encore, nous ne savons pas toujours ce qu’il convient de demander et d’attendre pour que l’oeuvre de Dieu progresse dans les vies. Notre souhait le plus fort est que ce soit les coeurs et les esprits qui soient touchés par l’Evangile plutôt que les corps. S’il faut cependant, parce que nous ne sommes qu’humains, que le chemin des coeurs passe par la guérison des corps, pourvu que les âmes soient sauvées, que notre Dieu le fasse.

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