mercredi 27 août 2008

Actes 8,9 à 13

Texte biblique

Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui–ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus–Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui–même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient.

Réflexion

Le cas Simon :

La manifestation de la puissance de Dieu par de nombreux signes qui accompagna la prédication et le témoignage de Philippe à Samarie se comprend mieux quand on sait dans quel contexte spirituel sa venue se passa. Car jusqu’à la venue de Philippe, la région de Samarie que Philippe visita n’était pas sans influence spirituelle. Toute entière, elle était sous le charme d’un certain Simon qui, par ses actes de magie, stupéfiait et impressionnait la population au point que celle-ci pensait que c’était de Dieu que venait sa puissance. Il fallait donc pour persuader cette population crédule de la vérité inverse que le témoin de Dieu soit capable de manifester, tel Moïse face aux magiciens égyptiens, une puissance supérieure à celle démontrée jusqu’alors. Ce que le Christ ressuscité lui donna.

La leçon que nous pouvons retirer de cette histoire est que, dans un contexte spirituel marqué, l’Evangile a besoin de lettres de créance puissantes pour être cru. Il faut, pour qu’il soit crédible, que l’Evangile montre sa supériorité sur toute puissance occulte et mensongère qui se réclame de Dieu. Il faut que soit reconnu et démontré d’une façon ou d’une autre, dans le milieu spirituel dans lequel nous sommes placés, la supériorité de Christ sur tout autre pouvoir ou puissance. La question se pose donc à nous dans le contexte dans lequel nous vivons. Qu’est-ce qui dans la société sécularisée dans laquelle nous vivons est à même de mieux démontrer l’autorité, la supériorité du christianisme sur toute autre foi et système de pensée ? C’est à nous croyants, dans la collaboration avec le Saint-Esprit, d’en faire la démonstration. Gardons-nous, en effet, de penser que ce qui a été efficace dans un contexte donné l’est obligatoirement partout. Il nous faut trouver la pensée de Dieu et être ouvert et disponible aux voies que le Saint-Esprit désire nous voir prendre pour être Ses témoins. Que le Seigneur nous accorde dans sa grâce le même appui qu’Il accorda à Philippe en Samarie en son temps.

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