mercredi 20 août 2008

Actes 5,17 à 25


Texte biblique

Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit: Allez, tenez–vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d’Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point dans la prison. Ils s’en retournèrent, et firent leur rapport, en disant : Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant les portes ; mais, après avoir ouvert, nous n’avons trouvé personne dedans. Lorsqu’ils eurent entendu ces paroles, le commandant du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient que penser des apôtres et des suites de cette affaire. Quelqu’un vint leur dire : Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple.

Réflexion

Arrestation et libération miraculeuse des apôtres :

La notoriété grandissante des apôtres parmi le peuple ne tarda pas à provoquer, comme elle l’avait déjà fait avec le Maître, la jalousie des responsables religieux juifs. Cette jalousie n’était pas seulement due à l’impact que le témoignage rendu à Jésus par les apôtres avait sur le peuple. Il était aussi le fruit de la crainte de voir la nouvelle doctrine ainsi répandue prendre le dessus sur l’enseignement judaïque et l’obéissance à Moïse, qui était pour eux le coeur de l’alliance contractée entre Dieu et Israël. De plus, le coeur du message des apôtres était que ce Jésus qu’ils avaient condamné, Dieu l’avait ressuscité. Aussi n’est-il pas étonnant de voir les sadducéens, qui ne croyaient en rien à ce qui est surnaturel : Matthieu 22,23, à la tête de l’opposition aux disciples.

Malgré le contexte grave et dramatique dans lequel se situe le récit, celui-ci souligne, dans la façon et les moyens que Dieu va utiliser pour sortir les Siens de la difficulté dans laquelle ils se trouvent, l’humour et l’ironie de Dieu. Si l’opposition des sadducéens aux disciples repose sur leur refus de croire au surnaturel, à l’inexplicable sur le plan rationnel, ils vont être ici servis. De manière évidente, en effet, les sadducéens vont être confrontés à travers des faits à la réalité de ce qu’ils nient. Car, alors que les portes de la prison sont fermées et que les gardes sont toujours en poste devant elles, les prisonniers ont bel et bien disparus. Pire encore, un messager vient rapporter aux autorités qu’ils sont dans le temple, là où on les a pris pour les faire prisonnier, en train de faire ce justement pour quoi on les a arrêtés : témoigner de Christ. S’il n’y a pas plus inexplicable que cela…

Suite à la première arrestation de Pierre et Jean , les disciples avaient prié Dieu sur la base du psaume 2. Dieu leur répond ici, dans les faits, par le verset qui suit immédiatement celui qui était à la base de leur demande : Il rit, celui qui habite au ciel, le Seigneur se moque d’eux : Ps 2,4. Nos cris inspirés vers Dieu ne sont pas vains. Fondés sur Sa parole, c’est de Sa parole qu’ils vont recevoir la réponse attendue. Que Dieu m’apprenne à utiliser Sa parole toujours plus comme la base de ma relation avec Lui.

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