Texte biblique
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville.
Réflexion
Réveil à Samarie :
La persécution qui obligea les croyants de Jérusalem à la dispersion amena Philippe, choisi avec Etienne parmi les sept assistants des apôtres : Actes 6,5, à se rendre en Samarie pour y prêcher l’Evangile. Le Seigneur, comme Il le fit aussi pour les apôtres à Jérusalem, assista Philippe, appuyant son témoignage sur Jésus, le Christ, par toutes sortes de miracles, prodiges, délivrances faits en Son nom. Impressionnées par ce qu’elles voyaient le Seigneur faire, les foules s’attachèrent à Philippe et au message qu’il leur transmettait. L’engouement pour l’Evangile de cette population souvent méprisée par les juifs n’est ni une première, ni le fait du hasard. Elle est l’écho du vécu de Jésus en son temps, lorsqu’à travers la rencontre avec la samaritaine, Il visita une ville qui l’accueillit à bras ouverts : Jean 4,39 à 42. Cet accueil empressé du Christ ne fut pas pour autant normatif en Samarie. Luc rapporte ainsi dans son évangile le cas d’un village de samaritains hostiles à Sa venue : Luc 9,51 à 56. La raison évoquée ici ne tient d’ailleurs pas tant à Jésus qu’au motif du but de leur passage. Cet incident mis en parallèle avec notre passage et celui de Jean 4 nous enseigne la nécessité de bien rester christocentrique dans notre message. En effet, bien des gens hostiles, sur le plan religieux, aux motivations humaines qu’ils discernent derrière notre désir de les approcher, se montrent réceptifs et ouverts lorsqu’ils découvrent qui nous voulons, en fait, leur faire connaître. Peut-être, nous ne le savons pas, l’ouverture des samaritains à l’Evangile vient-elle aussi de la considération démontrée par Jésus en son temps à leur égard. Il se peut que la célèbre histoire du bon samaritain, racontée par Jésus, soit aussi connue au temps des apôtres qu’elle l’est aujourd’hui dans les milieux chrétiens : Luc 10,25 à 37. Aussi, en l’écoutant, ceux-ci ne pouvaient-ils qu’apprécier ce juif qui les honorait à ce point.
Que le Seigneur nous aide dans notre désir d’atteindre nos contemporains de ne pas être un obstacle pour eux par des attitudes révélant des motivations périphériques au témoignage que nous sommes appelés à rendre à Son nom !
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville.
Réflexion
Réveil à Samarie :
La persécution qui obligea les croyants de Jérusalem à la dispersion amena Philippe, choisi avec Etienne parmi les sept assistants des apôtres : Actes 6,5, à se rendre en Samarie pour y prêcher l’Evangile. Le Seigneur, comme Il le fit aussi pour les apôtres à Jérusalem, assista Philippe, appuyant son témoignage sur Jésus, le Christ, par toutes sortes de miracles, prodiges, délivrances faits en Son nom. Impressionnées par ce qu’elles voyaient le Seigneur faire, les foules s’attachèrent à Philippe et au message qu’il leur transmettait. L’engouement pour l’Evangile de cette population souvent méprisée par les juifs n’est ni une première, ni le fait du hasard. Elle est l’écho du vécu de Jésus en son temps, lorsqu’à travers la rencontre avec la samaritaine, Il visita une ville qui l’accueillit à bras ouverts : Jean 4,39 à 42. Cet accueil empressé du Christ ne fut pas pour autant normatif en Samarie. Luc rapporte ainsi dans son évangile le cas d’un village de samaritains hostiles à Sa venue : Luc 9,51 à 56. La raison évoquée ici ne tient d’ailleurs pas tant à Jésus qu’au motif du but de leur passage. Cet incident mis en parallèle avec notre passage et celui de Jean 4 nous enseigne la nécessité de bien rester christocentrique dans notre message. En effet, bien des gens hostiles, sur le plan religieux, aux motivations humaines qu’ils discernent derrière notre désir de les approcher, se montrent réceptifs et ouverts lorsqu’ils découvrent qui nous voulons, en fait, leur faire connaître. Peut-être, nous ne le savons pas, l’ouverture des samaritains à l’Evangile vient-elle aussi de la considération démontrée par Jésus en son temps à leur égard. Il se peut que la célèbre histoire du bon samaritain, racontée par Jésus, soit aussi connue au temps des apôtres qu’elle l’est aujourd’hui dans les milieux chrétiens : Luc 10,25 à 37. Aussi, en l’écoutant, ceux-ci ne pouvaient-ils qu’apprécier ce juif qui les honorait à ce point.
Que le Seigneur nous aide dans notre désir d’atteindre nos contemporains de ne pas être un obstacle pour eux par des attitudes révélant des motivations périphériques au témoignage que nous sommes appelés à rendre à Son nom !
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