Texte biblique
Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint–Esprit dit : Mettez–moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.
Réflexion
Envoi en mission de Barnabas et Saul :
1. La richesse de l’Eglise d’Antioche.
C’est de l’Eglise locale d’Antioche dans laquelle ils exerçaient un ministère d’enseignement de la Parole que Barnabas et Saul, appelé par le Saint-Esprit, furent envoyés en mission. Luc commence ici le récit de ce premier voyage missionnaire en décrivant le contexte spirituel dans lequel cet appel de Dieu eut lieu pour les deux hommes. Il souligne ainsi :
- la richesse de l’église locale d’Antioche abritant plusieurs prophètes et docteurs en son sein. Il y a peut-être là l’énumération d’un principe selon lequel lorsque trop de personnes qualifiées et compétentes sont dans un même lieu, il est bon que plusieurs d’entre elles le quittent pour être source de bénédiction ailleurs. Remarquons aussi ici que les dons des uns et des autres étaient clairement définis et identifiés.
- le contexte spirituel de l’appel. Il eut lieu lors d’un moment de culte, dans un contexte de consécration et de disponibilité des coeurs à la réception de la voix de Dieu. Notons ici que ce ne sont pas les hommes, mais le Saint-Esprit qui, clairement, a fait entendre Sa voix et exprimé la pensée et la volonté de Dieu pour Barnabas et Saul. Le groupe de responsables de l’église n’a fait ensuite que valider cet appel en leur imposant les mains, signe de leur plein assentiment et identification avec eux dans ce nouveau ministère auquel Dieu les appelait
- la nature de la vocation : être à part pour l’oeuvre particulière à laquelle Dieu les appelle. Une vocation porte toujours en elle la marque d’un destin ou d’une oeuvre particulière et personnelle. L’homme appelé par Dieu ne foule pas un chemin déjà foulé, mais, d’une certaine façon, entre dans une voie neuve où, peut-être, personne n’a jamais marché avant lui. Il suit un chemin à part qui est le chemin spécifique de Dieu pour lui, chemin qui est la conséquence de Son appel.
Que le Seigneur me donne une conscience claire de l’appel qui est le mien à Son service ! Eternel ! Fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers !
Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint–Esprit dit : Mettez–moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.
Réflexion
Envoi en mission de Barnabas et Saul :
1. La richesse de l’Eglise d’Antioche.
C’est de l’Eglise locale d’Antioche dans laquelle ils exerçaient un ministère d’enseignement de la Parole que Barnabas et Saul, appelé par le Saint-Esprit, furent envoyés en mission. Luc commence ici le récit de ce premier voyage missionnaire en décrivant le contexte spirituel dans lequel cet appel de Dieu eut lieu pour les deux hommes. Il souligne ainsi :
- la richesse de l’église locale d’Antioche abritant plusieurs prophètes et docteurs en son sein. Il y a peut-être là l’énumération d’un principe selon lequel lorsque trop de personnes qualifiées et compétentes sont dans un même lieu, il est bon que plusieurs d’entre elles le quittent pour être source de bénédiction ailleurs. Remarquons aussi ici que les dons des uns et des autres étaient clairement définis et identifiés.
- le contexte spirituel de l’appel. Il eut lieu lors d’un moment de culte, dans un contexte de consécration et de disponibilité des coeurs à la réception de la voix de Dieu. Notons ici que ce ne sont pas les hommes, mais le Saint-Esprit qui, clairement, a fait entendre Sa voix et exprimé la pensée et la volonté de Dieu pour Barnabas et Saul. Le groupe de responsables de l’église n’a fait ensuite que valider cet appel en leur imposant les mains, signe de leur plein assentiment et identification avec eux dans ce nouveau ministère auquel Dieu les appelait
- la nature de la vocation : être à part pour l’oeuvre particulière à laquelle Dieu les appelle. Une vocation porte toujours en elle la marque d’un destin ou d’une oeuvre particulière et personnelle. L’homme appelé par Dieu ne foule pas un chemin déjà foulé, mais, d’une certaine façon, entre dans une voie neuve où, peut-être, personne n’a jamais marché avant lui. Il suit un chemin à part qui est le chemin spécifique de Dieu pour lui, chemin qui est la conséquence de Son appel.
Que le Seigneur me donne une conscience claire de l’appel qui est le mien à Son service ! Eternel ! Fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers !
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