samedi 27 septembre 2008

Actes 16,1 à 5


Texte biblique

Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec. Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul voulut l’emmener avec lui ; et, l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux–là, car tous savaient que son père était grec. En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Eglises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.

Réflexion

Timothée :

Retour de Paul accompagné de Silas dans les églises fondées lors du premier voyage missionnaire.
But : transmettre la décision prise à Jérusalem
Décision appelée à mettre un terme à la polémique soulevée par les judaïsants
Décision appelée à poser les bases spirituelles de l’unité entre les églises d’arrière-plan juif et païen.

La force d’une décision : elle est le socle à partir de laquelle l’édifice, l’architecture d’une structure peut s’édifier. Tout dans la vie et l’orientation que prennent les choses débute par une décision. La décision est l’expression du choix intérieur pris; elle est l’outil de la volonté, le moyen par lequel la volonté met en oeuvre le choix opté. La décision étant à la genèse de tous nos actes, elle est dans notre vie le domaine par excellence de la prise de responsabilité. C’est à partir des décisions que nous prenons que, devant Dieu, nous devenons responsables, donc redevables de nos choix. Toute décision pèse que ce soit sur la vie de celui qui la prend ou de ceux qu’elle concerne. Aucune n’est légère et ne doit être prise comme telle. Notons cependant qu’une non-décision en est aussi une. C’est la décision de ne pas décider.

De retour à Lystres et à Derbe, Paul n’eut pas que des devoirs à accomplir. Il eut aussi la joie de récolter un fruit de son travail, fruit pour lequel, dans son esprit, toutes les souffrances du monde valaient la peine, un fruit qui avait pour nom Timothée. En plus de l’aide, de l’apport et de la joie que sera Timothée pour l’apôtre, il est aussi, en rapport avec la souffrance, une réponse à la raison pour laquelle la souffrance faisait partie du programme de Dieu pour lui. N’est-elle pas le berceau dans lequel naissent les oeuvres et les ouvriers les plus valeureux de Dieu ? Il semble ainsi que la souffrance soit la condition inséparable du commencement des oeuvres de Dieu les plus fameuses : pensons à Christ, Sa croix, l’opposition vécue par Lui toute sa vie, Moïse...

Critères retenus par Paul pour prendre Timothée avec lui :

- Il était un disciple
- de qui les frères rendaient un bon témoignage

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